Comparaison de patients recevant des traitements aujourd’hui et de patients apparemment semblables ayant reçu d’autres traitements dans le passé contre la même maladie
Les chercheurs comparent parfois des patients recevant des traitements aujourd’hui et de patients apparemment semblables ayant reçu d’autres traitements dans le passé contre la même maladie. Ces comparaisons peuvent fournir des preuves fiables si les effets des traitements sont spectaculaires, par exemple lorsqu’un nouveau traitement fait que, désormais, certains patients survivent à une maladie dont l’issue était toujours fatale.
Cependant, lorsque les différences entre les traitements ne sont pas spectaculaires, mais néanmoins intéressantes à connaître, ces comparaisons utilisant des « groupes témoins historiques » peuvent poser des problèmes. Bien que les chercheurs aient recours à des ajustements et des analyses statistiques pour tenter de s’assurer que les comparaisons se fassent d’égal à égal, ces analyses ne peuvent pas tenir compte des caractéristiques pertinentes des patients des groupes de comparaison qui n’ont pas été enregistrées. En conséquence, nous ne pouvons jamais être totalement certains que les comparaisons soient objectives.
Les problèmes peuvent être mis en évidence en comparant les résultats du même traitement administré à des patients semblables, mais à des moments différents.
Prenons une analyse de 19 cas de ce type chez des patients atteints d’un cancer du poumon au stade avancé comparant les taux de mortalité annuels pour des patients semblables traités à différents moments avec exactement les mêmes traitements. On aurait pu s’attendre à de légères différences concernant ces taux de mortalité, cependant les différences ont en fait été considérables : les taux de mortalité ont varié d’une amélioration de 24 % à une aggravation de 46 %. [4]
Ces différences n’avaient évidemment rien à voir avec des changements de traitements puisqu’il s’agissait des mêmes, ni avec des différences détectables entre les patients, ceux-ci étaient semblables. Apparemment, les taux de mortalité différents traduisaient soit des différences non détectées entre les patients soit des changements non enregistrées au fil du temps (de meilleurs soins infirmiers ou une meilleure maîtrise de l’infection, par exemple), qui n’ont pas pu être pris en compte dans les comparaisons.
Les chercheurs comparent parfois des patients recevant des traitements aujourd’hui et de patients apparemment semblables ayant reçu d’autres traitements dans le passé contre la même maladie. Ces comparaisons peuvent fournir des preuves fiables si les effets des traitements sont spectaculaires, par exemple lorsqu’un nouveau traitement fait que, désormais, certains patients survivent à une maladie dont l’issue était toujours fatale. Cependant, lorsque les différences entre les traitements ne sont pas spectaculaires, mais néanmoins intéressantes à connaître, ces comparaisons utilisant des « groupes témoins historiques » peuvent poser des problèmes. Bien que les chercheurs aient recours à des ajustements et des analyses statistiques pour tenter de s’assurer que les comparaisons se fassent d’égal à égal, ces analyses ne peuvent pas tenir compte des caractéristiques pertinentes des patients des groupes de comparaison qui n’ont pas été enregistrées. En conséquence, nous ne pouvons jamais être totalement certains que les comparaisons soient objectives.
Les problèmes peuvent être mis en évidence en comparant les résultats du même traitement administré à des patients semblables, mais à des moments différents. Prenons une analyse de 19 cas de ce type chez des patients atteints d’un cancer du poumon au stade avancé comparant les taux de mortalité annuels pour des patients semblables traités à différents moments avec exactement les mêmes traitements. On aurait pu s’attendre à de légères différences concernant ces taux de mortalité, cependant les différences ont en fait été considérables : les taux de mortalité ont
varié d’une amélioration de 24 % à une aggravation de 46 %.4 Ces différences n’avaient évidemment rien à voir avec des changements de traitements puisqu’il s’agissait des mêmes, ni avec des différences détectables entre les patients, ceux-ci étaient semblables. Apparemment, les taux de mortalité différents traduisaient soit des différences non détectées entre les patients soit des changements non enregistrées au fil du temps (de meilleurs soins infirmiers ou une meilleure maîtrise de l’infection, par exemple), qui n’ont pas pu être pris en compte dans les comparaisons.